Voyages, voyages
Bon, j'ai commencé à publier mes photos du Laos. Je ne suis pas satisfait du diaporama. J'arrête et reverrai ça plus tard.
A bientôt.
Rajputes
A la recherche de l'inspiration.
Veilleur
Sur un marché.
Pensive.
C'est sympa d'être dans un manège avec papa.
Fileuse dans une fabrique de tapis.
Jour de fête à UDAIPUR.
Préparation pour la fête.
Un berger et son fils aux confins du désert du THAR.
Sur le marché de BUNDI.
Silence !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Musiciens vers un mariage ?
Sourire au cour du Rajasthan.
A suivre ...
Un automne sur les bords du lac d'Iseo
Dans la fraîcheur tonifiante d'une fin de matinée, Lovere nous offre ses chaudes couleurs et l'enneigement de sommets lointains.
Du haut d'un pieu émergeant des eaux calmes, une mouette solitaire surveille le ballet incessant de cygnes blancs ou noirs.
Dans l'attente de pêcheurs qui régaleront les habitants et les touristes de leurs poissons, des barques mollissent au port.
Des algues dessinent des dégradés de verts et de bleus entre leurs flancs.
Les maisons multicolores se pressent autour d'une place ouverte sur le lac.
Les cafés régalent les clients à leurs terrasses.
Au pied de la fontaine, les amoureux se réchauffent aux rayons du soleil sous les regards indifférents d'un cheval hennissant et d'un lion alangui.
Les cheminées et clochers dressent leurs têtes pour observer le passage des piétons dans les ruelles étroites.
Les nuages se reflètent dans l'eau
pendant que de féroces gargouilles surveillent la ville du haut de la cathédrale,
dans l'indifférence de fraternités souriantes.
Une église déploie ses fresques colorées
et éclaire ses couloirs de vitraux aux couleurs chatoyantes.
29 octobre : lever matinal pour rejoindre l'ile de Monte Isola dont nous avons décidé de faire le tour à pied.
Le petit port de Sensole s'éveille doucement à notre arrivée.
Nous entamons le tour de l'île ponctué de petites haltes qui nous permettent d'admirer le panorama.
Des canards se prélassent et s'essayent au tourisme de masse.
Alors qu'une légère brume fait son apparition, nous apercevons la petite ile de Loreto au travers de feuillages multicolores.
Ils regardèrent la végétation se transformer
Ils regardèrent la végétation se transformer autour d'eux
Ils virent un grand nombre d'espèces disparaître petit à petit
Ils écoutèrent le chant des ruisseaux se taire peu à peu
Ils sentirent la chaleur suffocante les emprisonner plus souvent
Ils ne voulurent pas changer tout de suite
Et quand ils comprirent qu'il était tard
Ce fut trop tard !
Un hiver dans le Queyras
A l'abri des regards,
au creux des anfractuosités,
apparaissent des grottes miniatures
aussi éphémères que l'hiver .
Des stalactites
dodues ou effilées,
y plongent leurs dards de cierges
et tentent de rejoindre un lac artificiel
pendant qu'une brindille admire leurs formes.
Perçant la neige, des arbres
jettent
leurs moignons déchiquetés,
vers de curieux orifices s'ouvrant
sur des eaux glaciales.
Des silhouettes fantasques,
ou désespérées
comme des proues de navires
en train de sombrer
émergent
non loin d'étoiles
qui tapissent le sol.
Venant du fond de la vallée,
creusant leurs traces
dans la neige fraîche,
Un chaperon noir et ses compagnons,
marchent lourdement
alors que le soleil
disparaît
derrière les sommets.
Balade au lac de Roue
Par une belle matinée d'automne,
Viviane et moi quittons Château-Queyras.
La montée est rude pour une première balade.
Le soleil se joue de nous à travers les arbres.
Après quelques suées,
le lac de Roue se dévoile enfin !
Nous nous croyons dans un autre monde,
le Canada peut-être ?
Tout autour de nous,
n'est que jeux d'ombres et de lumières.
Un pâle soleil dessine les silhouettes des mélèzes dorés,
sur un tapis d'aiguilles.
Le rouge des ajoncs tranche sur le bleu du lac
pour le bonheur de nos yeux.
Quelques vaches paissent sous les frondaisons.
Non loin, de paisibles dormeurs préfèrent
les rayons de Râ
en cet après-midi frisquet.
Les arbres se reflètent dans l'eau
et nous proposent de chatoyantes symétries !
N'étaient la fraîcheur de l'air et la température de l'eau,
nous plongerions pour caresser ces feuillages lacustres.
Le gazouillis d'un ruisseau
et le scintillement de son eau claire
nous attirent.
Nous quittons sa musique
pour le spectacle réjouissant
des montagnes queyrassines.
Après une bonne heure de contemplation,
nous prenons le chemin du retour.
Le silence dégusté,
nous contournons le lac,
et cotoyons des gratte-culs
qui nous tendent leurs fruits.
Il fait de plus en plus frais.
Nous ne savons combien de temps
nous mettrons pour rejoindre Château-Queyras
en passant par Souliers.
En descendant, nous apercevons au loin
les crêtes qui dominent le lac de Souliers.
Quelques granges aux toits de bardaux
nous accueillent à proximité du village.
Le soleil se fait de plus en plus pâle.
La Font Sancte se détache à l'horizon,
nous pressons le pas.
Nous quittons ce petit paradis
après un dernier regard,
et retrouvons Château-Queyras.
Fin de monde ?
Est-ce le rouge de l'incendie ?
Est-ce le bleu de nos larmes ?
Est-ce le sable de nos déserts futurs ?
Est-ce l'apocalypse annoncée ?